Le blog des Harpes Camac
Les marques de distinction de Cécile Gravot et « Spring Fever »
Actualités
25 novembre, 2024
Nous sommes ravis de partager cette superbe création de Cécile Gravot. À l’ère de la créativité numérique, où la présence et la visibilité sont primordiales, ce clip « Spring Fever » est né d’une idée simple : « Réaliser un enregistrement, faire découvrir ma musique, et susciter de l’intérêt pour mon travail. Cependant, comme pour tous les types de contenus, chaque artiste doit se distinguer pour attirer l’attention du public. »
Cécile Gravot n’a jamais eu peur de se différencier ! Originaire de Nantes, après avoir obtenu sa médaille d’or au Conservatoire de Nantes en 1995, elle s’est tournée vers les musiques actuelles. Pendant de nombreuses années, elle fait partie de la troupe du Théâtre des Cerises, où elle co-compose et joue dans des opéras originaux. Plus tard, elle rejoint le projet folk « After the Bees ». Le groupe a remporté plusieurs distinctions dont le prix Mécènes pour la musique SNCF 2016 pour son projet Let’s Rise ! Cécile travaille ensuite sur « Les actes romantiques », qui combine la musique chorégraphiée dans des scénographies urbaines et naturelles.
Pour son nouveau projet solo, Cécile a été séduite par l’idée d’un harpiste jouant deux harpes simultanément. Mais au-delà de l’intérêt visuel que cela génère, ce sont des considérations musicales et sonores qui l’ont motivée. Cécile possède et joue sur deux harpes Camac, une harpe à pédales et une harpe électrique DHC36 montée avec des cordes boyau :
« La harpe classique possède une attaque rapide et directe », explique Cécile. « Avec du boyau dans les aigus et des cordes métalliques dans les graves, ce sont deux mondes sonores très différents […], et il peut être difficile de jouer de manière incisive sur des instruments électriques ».
Les deux sonorités étaient recherchées, mais comment combiner les deux : le son cristallin des cordes aigües à la main droite et le caractère nerveux du métal dans les graves ? Cette différence a conduit Cécile à l’idée de jouer simultanément de deux harpes pour obtenir cette « harpe augmentée » (terminologie de Cécile).
Nous avons demandé à Cécile quels étaient les défis de ce projet (à part le fait de jouer sur deux harpes en même temps !) : « Eh bien en fait, trouver le temps ! », dit Cécile en riant. « Plus sérieusement, la partie la plus complexe du projet a été l’installation audio-visuelle nécessaire pour filmer deux harpes si différentes sous leur meilleur profil, et isoler le son pour l’intégrer avec succès aux montages vidéo ».
« Ce fut un véritable apprentissage », ajoute Cécile, « mais j’ai trouvé le son spécifique que je recherchais et je trouve que les deux se mélangent très bien. »
Le résultat est plutôt étonnant. Cette artiste à la personnalité originale projette l’enregistrement d’un album en 2025, alors restez à l’écoute !