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Les Jeudis Classiques : récitals de harpe classique en ligne

Les Jeudis Classiques, January 7, 2021: Sylvain BLASSEL

 

Bonne année 2021 ! Qu’elle vous apporte santé et bonheur, et que les lumières brillent à nouveau sur les scènes du monde entier.

A propos de scènes, notre série de concerts « Les Jeudis Classiques », diffusée depuis l’Espace Camac de Paris, reprend ce jeudi 7 janvier à 19h30, @CamacHarpsOfficial sur YouTube. Nous sommes très heureux d’accueillir Sylvain Blassel, qui jouera la Sonate n° 60 de Haydn, suivie des Six Bagatelles op.126 de Beethoven.

Pour ce récital, il a choisi l’un de nos nouveaux modèles : une Égérie à table droite.

Sylvain Blassel s’est fait connaître en devenant le maître des adaptations virtuoses de pièces jusqu’ici impensables à la harpe. Quiconque ayant assisté aux interprétations de Bach, Liszt ou Wagner par Sylvain pourra en témoigner : ce musicien n’a pas choisi de faire digérer à son instrument de modestes solos, il préfère dévorer tous les géants du répertoire.

En 2020, année du 250e anniversaire de la naissance de Beethoven, Sylvain s’est concentré sur les sonates et variations pour piano de Beethoven, sur des pièces de musique de chambre, ainsi que sur des pièces de compositeurs de cette période.

« Dès que je joue à la harpe des pièces écrites pour d’autres instruments, je ne cherche pas particulièrement à « imiter » le son de l’instrument d’origine : au contraire, je prends le parti d’assumer pleinement la harpe et d’en montrer toutes les richesses. Sinon je ne vois pas l’intérêt, autant jouer directement du piano, du clavecin, du clavicorde, ou du luth, n’est-ce pas ? D’ailleurs c’est exactement le même principe pour le public : il vient au concert pour écouter Beethoven à la harpe, et s’il cherche du piano, autant aller applaudir un pianiste, ce n’est pas ce qui manque !
Du reste, je remarque que la question ne se pose jamais à propos du piano moderne, malgré le fait que d’un point de vue acoustique, les gros pianos de concert d’aujourd’hui sont encore plus éloignés d’un Broadwood du début XIXe que ne l’est n’importe quelle harpe moderne ou historique…
En fait, jouer à la harpe des œuvres qui ne lui sont pas destinées ne les défigure pas plus que sur piano moderne : cela ne change rien à leur visage, que l’on voit simplement selon un autre éclairage, un autre profil. L’œuvre reste la même quoi qu’il en soit. »

Sylvain Blassel

Découvrez par vous-mêmes @CamacHarpsOfficial, jeudi 7 janvier 2021, 19h30.

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